
La guilde des aventuriers
La Guilde des aventuriers d’Alavir a été créée pour répondre aux problèmes insolvables auxquels sont confrontés la garde, les érudits, le petit peuple, ou n’importe qui a suffisamment d’or en poche. Son quartier-général se situe à l’Écume Dorée, une auberge renommée perchée au sommet d’une falaise.
Débordée par les multiples périls qui menacent la région, la garde collabore étroitement avec la Guilde. Pour maintenir un certain ordre, tous ceux qui souhaitent s’improviser aventuriers doivent s’inscrire au registre de la Guilde, tenu par Zeph, l’aubergiste.
Ce registre contient la liste des noms des aventuriers, chacun étant accompagné d’un parchemin personnel qui décrit ses aptitudes. Pour s’inscrire, chaque aventurier le remplit en âme et conscience, afin que ses éventuels compagnons de mésaventure puissent savoir à qui ils ont affaire. Être un membre actif de la Guilde confère automatiquement la citoyenneté alavirienne.
Pour déposer une requête à la Guilde, il est d’usage de placarder une affiche sur le panneau de bois à l’entrée ou, en cas d’urgence, d’arriver en haletant sur le seuil de l’auberge en espérant y trouver des aventuriers disponibles. Car, contrairement aux idées reçues, la plupart des aventuriers ne passent pas leurs journées à vider des tonneaux de bière : ils ont aussi des métiers, des engagements ou des passions auxquels ils s’adonnent entre deux missions faites de sang, de sueur et de maux de tête.
On le sait: la vie d’un aventurier comprend de périls que peu osent affronter. Mais plus grand est le risque, plus grande est la récompense ! La plupart des services de la guilde sont hors de portée d’un citoyen ordinaire. Or, à Alavir, un extravagant mécène – Ménos Val-de-Cendre – récompense dans l’ombre chaque quête accomplie, peu regardant tant que la tâche est digne d’un vrai travail d’aventurier. C’est encore une fois Zeph qui s’occupe d’attribuer les récompenses, le mécène étant un homme assez évanescent.
Quant aux méthodes employées pour remplir une mission, elles sont laissées à l’appréciation de ses tributaires, tant qu’elles respectent les lois alaviriennes. Une certaine tolérance est admise en cas de danger imminent, mais les abus ne sont pas tolérés. Il arrive donc quelques fois que le lieutenant Silence reçoive un groupe d’aventuriers dans son bureau afin qu’il leur accorder, ou non, son feu vert avant une action risquée.
