Bord de mer

Le front de mer d’Alavir accueille une large plage de sable fin sur lequel on trouve un petit port ainsi que la falaise où est nichée l’Écume Dorée. La jetée s’étire vers le large en partant des entrepôts qui jouxtent la criée, où dès le petit matin les dockers s’agitent et les pêcheurs des alentours viennent vendre le fruit de leur pêche.

Au pied de la falaise s’étend un vaste espace de sable et de terre sèche. C’est un lieu de fête et de réunion plébiscité, car il se situe en contrebas de l’Écume Dorée, qui la surplombe, et à laquelle il est possible de se rendre en empruntant les raides mais larges escaliers creusés dans la pierre.

Même en mi-saison, lorsqu’il fait un peu frais, les gens ont l’habitude de se réunir là le soir. Ils y ont donc installé de grands braseros pour se réchauffer, ce qui a donné le nom à l’endroit : la plage des Braseros.

Non loin des entrepôts, un ambitieux chantier naval fut lancé afin de donner naissance à un trois-mâts capable de porter les marins d’Alavir au-delà des horizons. Les charpentiers avaient à peine fini de bâtir la quille quand les attaques extérieures ont transformé les rêves de conquête maritime en souvenir. Depuis lors, le chantier agonise. Ses grues restent immobiles comme des squelettes d’oiseaux géants, et sa coques inachevée attend, patiemment, le jour où les habitants d’Alavir pourront investir à nouveau le chantier.