Bas-quartiers

Bas-quartiers

Les bas quartiers sont un ensemble hétéroclite de campements et de maisons en bois construites à la va-vite. Ses habitants sont le plus souvent des vagabonds ayant rejoint Alavir tardivement, des opportunistes attirés par l’appât du gain ou des naïfs qui sont tombés sous le charme des nombreuses drogues détenues par la Main Gantée. Dans les ruelles étroites, encombrées et mal éclairées on y croise donc non seulement des coupe-jarret et des voleurs, mais aussi des hommes et femmes affalés contre le mur, le regard vide, des cernes noires entourant leurs yeux injectés de sang.

Les bâtiments de ce quartier sont souvent mal entretenus, délabrés et sujets aux intempéries. Les toits des maisons fuient et les planches mal alignées qui composent les murs laissent passer le vent. Dans ce quartier, le froid de l’hiver tue plus que la peste.

Les bas quartiers sont un lieu de non-droit et de liberté anarchique. La méfiance envers les étrangers et l’autorité locale y est très forte.

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La Chimère Ivre n’est pas une taverne – c’est un antre où l’on vend l’oubli. Entre les murs tachés de sang et de chandelles renversées, les serveurs mélangent hydromel frelaté et poudres hallucinogènes. Les clients appellent ça des « rêves en bouteille » – mais le vrai spectacle commence quand les verres sont vides : chaque soir, des corps sont traînés vers le fumier derrière l’écurie, et les paris vont bon train sur l’identité du prochain. Ici, les bagarres mortelles sont fréquentes.

Un réseau d’égouts abandonné, labyrinthique et encore peu exploré s’étend sous la ville. Il semble avoir été abandonné depuis plus de 400 ans.

À la lisière des ruelles crasseuses du bas-quartier se dresse une façade de bois sombre sculpté et de vitraux teintés de rouge, où la lumière feutrée des lanternes appelle à la tentation. Derrière ses portes capitonnées, l’établissement déploie un faste qui contraste avec la misère de l’extérieur: des tapis ornementés étouffent les pas, des lustres en cristal éclairent des alcôves drapées de soie écarlate, et l’air, chargé de parfums d’encens et de vin épicé, embaume la luxure.

L’endroit est une véritable toile d’araignée : aucune murmure, aucun secret n’échappe au filet des courtisanes et de leur protectrice, Mamie Granny. Ici, on paie en or ou en informations. Ce réseau de prostitution est aussi le réseau d’information le plus influent d’Alavir.