
Lieux de culte
Communauté d’Alavir
Lieux de culte
Ici, de nombreux cultes s’entremêlent dans une relative harmonie. Cet esprit de tolérance est inhérent à l’histoire du village, né d’un rassemblement hétéroclite de populations. Aucune religion n’est donc interdite, hormis celle de Rovagug. Bien sûr, certaines religions suscitent une réelle méfiance (exemple : Urgathoa, Zon-Kuthon), voire la haine ou la crainte, mais la justice ne condamne que les actes et non les appartenances religieuses (bien qu’il soit difficile de se dévouer au dieu de la torture dans un endroit où la torture est interdite).
En plus des temples dédiés à un unique dieu, il existe plusieurs petites chapelles contenant les effigies de plusieurs dieux parsemées dans le village.

Sanctuaire de Pharasma
Ce sanctuaire se situe en dehors des frontières du village, non loin du cimetière. Son aspect extérieur est étonnant: c’est une grotte. L’entrée est ornée de symboles et de guirlandes de crânes et d’os polis. Pourtant, même si elle inspire la terreur, n’oubliez pas: Pharasma était là à l’aube des temps. Elle est la gardienne impartiale de l’équilibre entre la vie et la mort et entre tous les plans d’existence.
Après un long couloir froid, le sanctuaire s’ouvre sur un espace circulaire à moitié plongé dans la pénombre. Il faut quelques minutes aux yeux pour s’habituer et distinguer, au centre de la pièce, l’obélisque ressemblant à un tombeau où sont gravées les spirales caractéristique de Pharasma. Tout autour, des bancs taillés dans la roche ont été installés pour les fidèles.
L’intérieur est bien plus fastueux que ne laisse présager l’extérieur: la roche a été travaillée de façon à créer un temple au style gothique. Sa haute abside a été finement sculptée autour des quelques puits de lumière. Sa prêtresse, Jahanea, officie dans l’autel surélevé situé sous celle-ci.


Chapelle d’Erastil
Cette chapelle, gérée par le père Charoux, est dédiée à Erastil, dieu de l’agriculture, de la chasse et de la famille. Une porte à doubles battants, incrustée de bois de cerfs, donne sur une nef contenant deux rangées de bancs accolés aux murs. Ceux-ci sont décorés de trophées de chasse et de sculptures en bois. L’autel est une simple table brute ornée de fleurs séchées et de bougies.
A l’entrée, de chaque côté de la porte, des établis et des métiers à tisser sont mis à disposition des fidèles et, sur le mur du fond, une sculpture en une sculpture en ivoire entouré d’une couronne de baies séchées symbolise une tête cerf.
