Alavir

Temps estimé pour traverser l’hexagone (plaine) : 11h à pied, 5h à cheval

Hexagone 1 – Baie des naufragés

Vous voici dans la région d’Alavir ! A l’horizon, le village se dresse comme une sentinelle, une promesse d’avenir prête à être façonnée par ses nouveaux arrivants. La communauté est traversée par la rivière Aniari, un affluent de la grande Iarona, et jouxte le Bois-Soleil, précieux pour la diversité de ses ressources.

En quelques kilomètres de marche, les alaviriens peuvent se rendre aux collines de Lysandre, lieu privilégié des cultures agricoles. S’ils suivent le chemin qui longe la rivière Aniari, ils débouchent alors sur la lisière de la forêt des Éphémères et au pied du plateau aux alouettes. Bien qu’une cartographie approximative de la zone ait été dessinée, il existe encore une diversité de lieux qui n’ont pas encore été découverts dans la région et ses alentours.

Sur cette petite baie sauvage, le sable est parsemé de fragments de coquillages, de structures de bois dévorées par le sel et, parfois, d’ossements humains.

Si, de loin, l’image de cette baie est idyllique, elle n’en reste pas moins le théâtre de très nombreux naufrages. Certains navires s’écrasent contre les falaises du nord de la baie, emportés par les courants qui les y attirent, d’autres encore sont déchirés à même la mer, déchiquetés par les vents violents et mis en pièces par les hautes vagues qui les emportent vers le fond. Rares sont ceux qui arrivent, complètement écorchés, sur ces rivages. 

Sur la ligne d’horizon de la baie des naufragés on peut donc voir, comme des petits pointillés sur une bande dorée, plusieurs épaves s’étirer en enfilade.

Le Bois-Soleil est un bois paisible en lisière mais, plus on s’y enfonce, plus la faune devient active et dangereuse. Il est appelé ainsi car, en son cœur, des amas de cristaux reflètent la lumière du soleil.

La baie du Faucheur commence au nord d’Alavir et s’étend sur des dizaines de kilomètres le long des côtes. Ses plages de sable sont parsemées de petites criques, de falaises calcaires et d’amas de rochers polis par les vagues. En s’éloignant du rivage, le sable laisse la place à un paysage sec, fait d’arbustes bas et touffus comme le romarin ou le thym. Le sud de la baie est plus humide, car il avoisine la forêt des Éphémères, mais le nord est plus aride et ses arbres sont plus épars et résistants à la chaleur. On y retrouve donc des oliviers et des pins parasols où des cigales élisent domicile en été.

La Iarona est un puissant et large fleuve qui se jette dans l’océan au nord d’Alavir. Il prend sa source dans la Chaîne de la Scission pour ensuite serpenter entre les plaines et les forêts de Miralis. Par endroits, il s’élargit pour former des bras secondaires qui créent des îlots de vie, abritant une nature discrète et sauvage. Plusieurs cascades et rapides ponctuent son parcours.

La forêt des Éphémères est la plus grande et ancienne forêt tempérée de l’île, depuis toujours considérée comme sacrée. Elle s’étend de la côte jusqu’au pied de la Chaine de la Scission. Entre ses arbres épais se succèdent les clairières, les vallons, les falaises, les grottes, les canyons… Une vie entière ne suffirait pour découvrir tout ce qu’elle renferme.

Ces collines sont propices à l’agriculture et à la chasse de petit gibier. Elles s’étendent sur de larges monts et vaux tapissés de vert sur lesquels poussent quelques arbres isolés (chênes verts, charmes et châtaigniers). Les collines accueillent les Moulins des collines, qui font régulièrement face aux bêtes sauvages et aux pilleurs venant de l’ouest.

Large plateau herbeux qui monte en pente douce jusqu’à s’étendre à plat sur plusieurs kilomètres. Il tire son nom du nombre important de nids d’alouette des champs. Au nord, ses falaises s’élèvent à plus de 300 mètres d’altitude.

La rivière Aniari se sépare de la Iarona aux abords de la forêt des Éphémères avant de traverser Alavir et de se jeter dans l’océan. Elle offre une source d’eau pure essentielle pour les habitants du village.

Cette étroite mais profonde gorge aux nombreuses anfractuosités est le berceau de bien des légendes. L’origine de son nom est l’objet d’élucubrations incessantes et, aujourd’hui, chacun a déjà inventé une histoire pour lui donner une explication.

Les plaines et les forêts qui s’étendent autour d’Alavir sont parsemées de vestiges anciens à découvrir.